La "vie" est chère — alors pourquoi acheter du neuf ? La seconde main est là, se créant une place pas à pas dans le monde du commerce.
On ne va pas se mentir : tout devient hors de prix.
L’électricité, le carburant, les courses, les loyers… et même les vêtements !
Avant, s’offrir un beau manteau ou une belle paire de baskets, c’était un petit plaisir.
Aujourd’hui, c’est devenu une dépense qu’on calcule.
Un simple manteau d’hiver ? : 90 à 250 €. Un pull en vraie laine ? : 90 €. Un jean de marque (minimum) ? : 120 €. Des baskets ? : 90 à 250 € Un tshirt ? : 15 à 80 €
Non mais sérieusement, sommes-nous les seuls, ici, à nous dire : ce n'est pas possible ?
Et d'ailleurs : depuis quand s’habiller est devenu un luxe ?
Le prix du neuf, ce n’est plus la qualité.
Quand on achète un vêtement neuf, on ne paie pas que le tissu ou la coupe.
On paie le marketing, les vitrines lumineuses, les influenceurs, la pub télé, les stocks mondiaux, les transporteurs, les intermédiaires…
Au final, le coût réel du vêtement, sa valeur matière + fabrication, c’est souvent 4 ou 5 fois moins que le prix sur l’étiquette.
Et le pire ? Beaucoup de ces vêtements sont produits en masse, à bas coût, dans des conditions qu’on préfère ne pas imaginer, bien souvent.
Alors oui, acheter du neuf, c’est pratique, c’est rapide…
Mais c’est rarement un bon choix économique ou éthique.
Et quand on regarde son salaire, on se rend compte qu’on vient de laisser pratiquement une bonne partie de son revenu mensuel dans un vêtement…UN vêtement !
Un vêtement qui, dans trois mois, sera déjà remplacé par une “nouvelle collection” et qui deviendra hasbeen.
Et comment faire quand on est une famille qui désire aussi s'habiller correctement, sans avoir à faire avec des marques qui ne respectent pas l'environnement, qui font travailler des enfants, etc.. ? Doit-on "claquer" tous nos revenus mensuels dans ces magasins pour des articles neufs et hyper chers et manger des pois chiche chaque jour comme disait ma grand-mère ?
Et si on changeait de réflexe ?
Acheter d’occasion, ce n’est pas “faire des économies de radin” : C’est juste être malin.
C’est comprendre que la planète et notre porte-monnaie disent la même chose :
Stop au gâchis !!
On ne dit pas qu'il faut acheter des articles dans un état que nous dirons " déplorables", non ! Mais des articles jugés en très bon état bien sur ! allez-y ! n'hésitez pas ! Pour le prix d'un article neuf en commerces, vous pourrez en acheter 2 ou 3 ou même 4. Alors oui, achetez de la seconde main. Votre porte-monnaie vous remerciera et vous serez super content (e).
La mode, elle, ne vit pas que dans les vitrines.
Le style, ce n’est pas ce qu’on achète.
C’est ce qu’on aime, ce qu’on assume, ce qu’on ose.
C’est une manière d’exister, de raconter quelque chose sans dire un mot.
La mode est dans la rue, dans les bureaux, dans les marchés, dans les petites ruelles, dans les banlieues .....
La mode est partout, sur le dos de n’importe qui — de ceux qui la vivent, pas seulement de ceux qui la vendent.
Et non, ce n’est pas parce que les médias ou les publicitaires vous disent : “Il vous faut cet article, c’est tendaaaaaance !” que vous devez les croire.
La vraie mode n’obéit à personne. Elle s’invente, elle se détourne, elle se mélange.
Elle appartient à ceux qui créent sans copier, à ceux qui portent avec envie, pas avec étiquette.
Soyez vous-même, cherchez dans les articles de seconde main votre bonheur. Vous y trouverez pas mal de choix, que ce soit ici ou ailleurs.
Notes : (content writer.com)
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Pour un manteau de qualité “marque milieu/haut de gamme” en 2000, dans les~ 120-150 €. Aujourd’hui, des manteaux comparables sont souvent à 220-300 €.
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Pour des baskets “marque mode/sport” milieu de gamme, ~ 60-80 € en 2000, aujourd’hui ~ 120-160 €.
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Pour un jean “marque” (pas luxe) en 2000 ~ 50-70 €, aujourd’hui ~ 90-130 €.
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Ces estimations prennent en compte non seulement l’inflation mais aussi la montée du positionnement “marque”, la mode, et les coûts extra (transport, matières). ces hausses ne viennent pas uniquement de l’inflation : elles viennent aussi des stratégies marques, des coûts logistiques, matières premières, et de la mode en tant que “positional good”.
Pour le consommateur, cela signifie qu’il faut être plus vigilant : s’interroger sur la valeur réelle d’un achat mode, la durabilité, et savoir qu’il existe des alternatives (seconde main, marques moins chères, etc.)
Pour le consommateur, cela signifie qu’il faut être plus vigilant : s’interroger sur la valeur réelle d’un achat mode, la durabilité, et savoir qu’il existe des alternatives (seconde main, marques moins chères, etc.).
Un lien vers l'excellent article de BINETTE : Le Travail des Enfants et la Fast Fashion : Ceux qui en paient le prix – Binette
Un lien vers INFO DURABLE : Des marques se fournissent auprès de producteurs qui emploient des enfants
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✨ Bonne lecture ! Continuez à explorer nos articles pour enrichir votre style et votre compréhension de la mode.
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